place Pedro Moncayo (à droite), ses postes à manger et petits magasins |
Et voili, nous avons un week-end de trois jours, j'vais pouvoir en profiter !!.. euhh pas sûr.. je crois finalement qu'il me reste encore des corrections à faire... arrghgh je craque !
Vers les deux tiers des corrections, la semi-saturation / semi-craquage n'était pas loin aussi, je m'accorde un semi-long week-end de trois jours (qui correspond donc à un vrai w-e.. sauvé !)
Vendredi à corriger les devoirs et partiels, puis le samedi je prends le premier bus que je peux (7h fut le plus tôt que j'ai pu partir... hum hum) pour Ibarra et Otavalo !
Cela sera une visite éclaire mais je n'ai pas plus de temps surtout que lors des longs week-end, les moyens de transports sont pris d'assauts et il devient assez difficile d'avoir une place pour le retour...
Mais qu'importe, je pars tranquillou pour Quito puis Ibarra. J'hésitai à passer par Otavalo directement, mais décide finalement d'aller jusqu'au terminus Ibarra et le lendemain matin, aller à Otavalo, ce qui me rapprochera de Quito (un petit peu... 20km sur les 300km qui comptent).
Une fois arrivé, je trouve par chance un hotel propre et économique (8$), situé à deux pas du terminal de bus. Le gérant m'indique deux/trois lieux sympas à voir et j'y go. J'espère visiter le musée de la maison culturel mais celui est fermé ainsi je me rabats sur les fameux empanadas de morocho (cf rincón de la comida II) ainsi que sur un magasin de fruits où je découvre les taxos (ou curubas) qui ressemblent à de petites bananes avec un intérieur similaire aux granadillas (cf rincón de la comida II).
Sur le conseil de mon hôte, je pars visiter un autre musée (le musée del banco central) situé à la esquina del Coco (coin de rue où un palmier a survécu au tremblement de terre de 1868). Le musée est désert (j'étais seul avec le personnel) mais présente de superbes pièces qui retracent didactiquement l'histoire de la région et ses guerres de pouvoirs entre clans indiens jusqu'à la domination Inca et l'arrivée espagnole.
À la fin du musée, se trouvent exposé des pendentifs et des bijoux en argent et or, puis y est représenté deux scènes aux abords du lac de Yahuarcocha. Dans la seconde scène on peut voir le massacre des indiens Caranquis par les Incas en 1520. C'est ce massacre qui donna le nom au lac : laguna de Yahuarcocha (lac de sang).
Je n'avais pas terminé la visite que le personnel dû fermer le musée mais très agréable ils m'ont accompagné et présenté les pièces importantes jusqu'à la sortie !
Une fois dehors, direction vers cette désormais fameuse lagune, sans oublier de faire un petit crochet devant l'église de Sto Domingo. C'est à coté de cette place que j'ai pris en photo le mur d'une école avec ces dessins et textes éducatifs. Toutes les écoles remarquées pour l'instant ont chacune leur propres textes sur l'éducation embellis de ces dessins enfantins. En outre, les éboueurs sont passés juste à ce moment-là et vous pourrez voir qu'ils ont un moyen peu commun pour signaler au voisinage leur arrivé (il y avait par ailleurs dans le journal de la veille un article qui rapportait le désir d'une majeur partie des habitants pour garder ce moyen d'annonce !).
La lagune à vue, je fais le tour en bus puis monte à l'obervatoire d'Ibarra d'où l'ange Gabriel domine et protège la cité. Le temps d'y arrivé, le crépuscule nous entoure déjà et c'est de nuit que je redescend vers Ibarra... en me dépéchant d'y arriver le plus tôt possible afin que la maison Rosalia Suarez (inventeur del helado de pailla) soit encore ouverte.
Pour mon plus grand bonheur, elle l'était toujours et une fois la glace dégustée je mange dans un petit poste de la place Pedro Moncayo puis après un petit humita (petit moelleux dans sa feuille de palmier) je retrouve (du premier coup !) mon hotel, non sans croiser un caribou perdu au milieu de la route.
Le lendemain, direction Otavalo et ses environs. La ville est réputé pour ses habitants vestis traditionnellement et... ses touristes. J'arrive sur les coups de 8h dans une ville déserte toute offerte à mes pas.. au marché principal touristique, les détaillants commence à peine a installé leur marchandise. Les rues vides de touristes sont cependant emplies de parterres aux fraîches couleurs.. avec différentes formes de pavés ce qui est non sans rappeler Barcelona.
Il serait faux cependant de montrer un Otavalo rutilant sans aucune contraposée. Au détour d'une petite rue joignant la rivière qui traverse la ville, nous avons un exemple assez classique de ce genre de situation (situation qui me rappelle le sommet de Copacabana lequel offre une vue imprenable sur le lac Titicaca avec une mini-déchetterie en contre-bas).
Après ces quelques pérégrinations, direction le marché ! Il est formé d'une en forme de lune encerclant à moitié le cœur couvert marché. Lorsque l'on rentre en son sein, tu te sens envahit (voir agressé) par une multitude de sensations éparses composées du fumets des rôtisseries, d'arômes provenant des fruits et légumes, des réclames de chaque commerçants et enfin du vacarme qu'offre à la vue autant de stands mis côte à côte.
En bref c'est un capharnaüm olfactif, visuel et auditif qui ravirait sans nul doute Zola et son ventre ! C'est dans cet atmosphère, atmosphère, que je petit-déjeune un succulent et consistant plat de maïs et viande de porc accompagné d'un jus de mûres.
Puis afin de se reposer (faut pas déconner :p), je pars vers la cascade de Peguche dont les eaux tumultueuses déversent leur énergies dans deux bassins de relaxation.
Malheureusement pris par le temps, je ne puis prendre le temps d'une petite pause et doit retourner à la panaméricaine y prendre un bus pour Sto Domingo. Il s'avèrera que tous les autobus sortant d'Ibarra arrivent plein à Otavalo (pourtant qu'à 17km) et avec une Sto Dominguienne nous prenons un bus pour Quito avant de rejoindre Sto Domingo quelques heures plus tard.
toot
art contemporain |
art pré-incas |
Sur le conseil de mon hôte, je pars visiter un autre musée (le musée del banco central) situé à la esquina del Coco (coin de rue où un palmier a survécu au tremblement de terre de 1868). Le musée est désert (j'étais seul avec le personnel) mais présente de superbes pièces qui retracent didactiquement l'histoire de la région et ses guerres de pouvoirs entre clans indiens jusqu'à la domination Inca et l'arrivée espagnole.
À la fin du musée, se trouvent exposé des pendentifs et des bijoux en argent et or, puis y est représenté deux scènes aux abords du lac de Yahuarcocha. Dans la seconde scène on peut voir le massacre des indiens Caranquis par les Incas en 1520. C'est ce massacre qui donna le nom au lac : laguna de Yahuarcocha (lac de sang).
Je n'avais pas terminé la visite que le personnel dû fermer le musée mais très agréable ils m'ont accompagné et présenté les pièces importantes jusqu'à la sortie !
place Boyacá et église Sto Domingo | jardin d'Ibarra |
exemple de murs d'écoles en Ecuador |
Une fois dehors, direction vers cette désormais fameuse lagune, sans oublier de faire un petit crochet devant l'église de Sto Domingo. C'est à coté de cette place que j'ai pris en photo le mur d'une école avec ces dessins et textes éducatifs. Toutes les écoles remarquées pour l'instant ont chacune leur propres textes sur l'éducation embellis de ces dessins enfantins. En outre, les éboueurs sont passés juste à ce moment-là et vous pourrez voir qu'ils ont un moyen peu commun pour signaler au voisinage leur arrivé (il y avait par ailleurs dans le journal de la veille un article qui rapportait le désir d'une majeur partie des habitants pour garder ce moyen d'annonce !).
La lagune à vue, je fais le tour en bus puis monte à l'obervatoire d'Ibarra d'où l'ange Gabriel domine et protège la cité. Le temps d'y arrivé, le crépuscule nous entoure déjà et c'est de nuit que je redescend vers Ibarra... en me dépéchant d'y arriver le plus tôt possible afin que la maison Rosalia Suarez (inventeur del helado de pailla) soit encore ouverte.
le caribou, une espèce acclimaté à l'Ecuador |
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laguna de Yahuarcocha depuis l'observatoire | l'appel des éboueurs |
joli vue d'Otavalo et de sa rivière | l'envers du décor |
Il serait faux cependant de montrer un Otavalo rutilant sans aucune contraposée. Au détour d'une petite rue joignant la rivière qui traverse la ville, nous avons un exemple assez classique de ce genre de situation (situation qui me rappelle le sommet de Copacabana lequel offre une vue imprenable sur le lac Titicaca avec une mini-déchetterie en contre-bas).
place d'Otavalo | petit déjeuner au marché d'Otavalo (plato de mote y jugo de mora) |
mosaïque colorée d'Otavalo |
Malheureusement pris par le temps, je ne puis prendre le temps d'une petite pause et doit retourner à la panaméricaine y prendre un bus pour Sto Domingo. Il s'avèrera que tous les autobus sortant d'Ibarra arrivent plein à Otavalo (pourtant qu'à 17km) et avec une Sto Dominguienne nous prenons un bus pour Quito avant de rejoindre Sto Domingo quelques heures plus tard.
cascada de Peguche |