lundi 26 mars 2012

Quito: ses karaokés, ses flics, ses environs

gardien de la nuit à Quito
Voici une semaine de cours de donnés, et déjà lessivé !
Il me faut essayer d'être un maximum attentif, hausser la voix pour se faire entendre mais pas tout le temps, resté serein, cool mais ferme lorsque les étudiants te testent... beaucoup de nouveautés qui même si on y a pensé avant, prennent d'autres éclats sur le terrain.
Ainsi afin de se ressourcer, nous passerons le week-end à Quito chez la fille de Graciela, Karina. Devant voir son médecin, elle est partie le vendredi et avec Enid nous prenons le bus le samedi matin.
Une fois arrivé au terminal sud de Quitumbre, il nous faut traverser en trolley tout Quito pour atteindre le terminal nord : quasi deux heures ! Etant partis à 9h30, nous arrivons à destination passé 15h... près de 6h pour 140 km. Mais qu'importe nous voici à destination ! Une fois le repas terminé et deux-trois bricoles, il est déjà temps pour nous de partir profiter de la nuit équatorienne !

stars au karaoké
Ainsi nous partons avec les enfants de Graciela et leur amis boire un verre de morocho (délicieuse boisson à base de maïs (le morocho), de lait et de cannelle) dans une petite rue de Quito. Peu après nous entamons la recherche d'un karaoké (on se croirait presque au Japon !) cependant il n'y en avait pas de libre place Foch (place très festive et connue de Quito) et partons en périphérie rencontrer notre bonheur ! Cinq heures durant, on se déchaîne (enfin surtout eux car je ne connaissais pas trop leur chanson latino-hispanique). A deux heures du mat, essoufflés, on arrête et part chercher à manger. À un rond-point, une fois s'être assurer qu'il n'y avait personne, Sébastian grille le feu et manque de pot, une voiture de police apparaît. La guigne ! Après quelques minutes, les flics ne les verbalisant pas, Diego et Sébastian (les fils de ma locatrice) comprennent qu'ils veulent simplement de l'argent. Leur ayant expliquer qu'ils avaient grillé le feu parce qu'il y avait deux gringos flippés dans la voiture (ça pouvait peut-être marcher..), les flics veulent absolument nous raccompagner et demander un peu plus d'argent. Finalement ils nous laisserons nous coucher vers trois heures, avec en poche 60$ de Sébastian. Le sommeil n'a pas de prix !

avec Enid et Michael dans le téléphérique
Le lendemain, après un réveil un peu tardif, nous allons faire un 4000m !!... en téléphérique. Ça me rappelle mon premier 4000m, en Bolivie... toute l'illusion des montagnes, des hauteurs donnant des suées froides et un certain plaisir à contrôler ce vertige sourdrant (p'tit néologisme, désolé) s'envolèrent lorsque je me réveilla groggy par une nuit de bus-cama. Un peu la honte, et là, paf, rebelote ! Nous montons avec Karina, son mari Michael et leur deux bambins. Une fois expliqué au petit Nicolas qu'il ne risque rien dans le téléphérique et arrivés là-haut, je fais découvrir à Maria-Béatriz l'avion, l'hélicoptère ainsi que l'andanismo. Sans pitié et sans se douter que je suis en train de m'essouffler comme pas deux, elle m'en redemande. Ça m'apprendra, ahah !
Quito depuis le Ruccu Pichincha (4050m)

On termine par tous se retrouver pour manger al bosque (centre commercial) des sushis à l'équatorienne (comprenez légèrement frits). Puis devant rentrer à Santo Domingo avant la nuit avec Graciela, nous les quittons à 15h30. Ce fût le début d'un retour plus ubuesque qu'épique.
Au bout de 15 minutes, nous ne savions pas par où partir ainsi revînmes au centre commercial. Graciela n'ayant cependant pas son portable en profita pour demander à quelqu'un de lui ramener son portable ainsi que nous montrer la route pour l'hôpital où nous devions récupérer une de ses amies. À 16h, nous partîmes derrière eux et arrivâmes devant l'hôpital en moins de cinq minutes, puis prîmes la direction de Santo Domingo par le sud. Néanmoins, la pluie s'était mise à tomber drue et ayant appelé le péage de la route, notre interlocutrice nous apprîmes que la route sud avait été fermé. Il était près de 17h30 et étions arrivés au rond-point du colibri quasiment au départ de la route sud ! Il nous fallait prendre l'unique alternative : la route nord, passant par la mitad del mundo et ainsi croisant la ligne équateur pour redescendre par San Miguel de los Bancos (ville très proche de Mindo) à Santo Domingo. À 19h, enfin nous sortîmes de Quito par le nord, croisâmes la mitad del mundo pour faire route de nuit. Graciela qui conduisait fût plutôt nerveuse (sa conduite allant de pair) jusqu'à San Miguel de los Bancos où elle reprit ses marques et développa une conduite plus sportive et agressive. 
Rond-point du colibri, au sud-est de Quito
À près de 21h30 et sous une trombe d'eau, nous arrivâmes enfin ! Pour un départ à 15h30 en voiture, c'est plutôt pas mal. On ne pourra pas dire que notre week-end ne fût pas reposant ! Les étudiants n'auront qu'à bien se tenir, ahah.

lundi 19 mars 2012

que lindo Mindo !

Mindo, rue principale
sommet de la butte, vers le parc naturel
Deux jours avant la première classe, plus rien ne peut nous arrêter (sauf peut-être un évènement indépendant de notre volonté, du genre qui arrive avant un gros partiel... :)) Avec Enid, on décide de se mettre au vert à Mindo, petite ville en bordure d'un parc naturel et proposant de nombreux sports aquatiques et aéro-forestiers. Après trois bonnes heures de bus (dans lequel il y a bien en vue une image de la vierge.. euh pourquoi ça ?!? =)) nous arrivons à Mindo ! Une fois l'hostel trouvé, on décide de connaître les lieux en commençant par le plus important : les spécialités culinaires locales ! (patacones, jugo, ... tout est délicieux ! et heureusement que les restaurateurs ont oublié de nous apporter la salade que nous avions commander, sans ça nous n'aurions rien fait l'après-midi). Une fois l'énergie ingérée, on décide de faire une petite balade en lisière du parc, histoire de faire un repérage du parc à papillons pour le lendemain. Nous avions tellement d'énergie, qu'au final nous avons suivi le chemin le plus pentu et le plus long pour arriver au sommet d'une butte et pour enfin nous rendre compte de notre erreur... trop tard, ici comme à Santo Domingo, c'est la pluie drue qui te fait comprendre que t'aurait pas du t'éloigner autant et c'est trempé que nous arrivons à l'hostel.
Après quelques petites courses, la rencontre d'Argentins vivants de musique et de bohème, l'heure du dîner arrive. Nous avions connu la pluie orageuse, les bichos, les chemins de traverses, il nous manquait une expérience... Au beau milieu du repas pris dans la cuisine familiale du gérant, tout s'éteint. Humm,.. comment dire, c'était pas prévu ça. C'est après une recherche à tâtons de deux briquets sans gaz qu'on arrive à finir de manger, nettoyer et ranger la vaisselle utilisée avant que le patron ait été acheté des bougies et nous nos portables sans trop de batteries.
papilio thoas

torrent traversant Mindo
Sans aucune lumière, la marche nocturne se voit compromise, et finalement Morphée remplace Hermès tandis qu'à coté, nos amis argentins s'entraînent sans la présence d'Apollon... aïe aïe :)
Le lendemain, l'entrée du parc à papillons est gardée par une pléthore de moustiques et de colibris. On s'asperge donc généreusement d'anti-moustiques juste avant de lire une pancarte un peu plus haut : "no usa repelente, para no dañar las mariposas"... plus touristes que nous tu meurs ! On se lave un peu puis entrons dans l'enceinte contenant pas moins d'une 40e sortes de papillons différents : superbe (o 'che' / 'chevele' comme ils disent ici) ! Après avoir réexprimé nos joies d'enfants devant tant de couleurs et de formes virvoltantes, on retourne à Mindo où le courant vient tout juste de revenir pour prendre le bus direction La Concordia puis Santo Domingo.
Un bon p'tit week-end afin de commencer avec tout le sourrire et l'entrain possible cette première journée de classe !


Photos du parc à papillons :
le colibri, gardien des lieux Heliconius melpomene sp
Papilio thoas Heliconius melpomene sp (de otro color :D)
Heliconius sara Metona grandiosa

samedi 17 mars 2012

Jardín botánico

Visite au jardín botánico de l'université : enfin beaucoup d'images et peu de texte !
bananier palmeraie fleur rouge
souche avec champignons allée
pommes de pin ? allée bobby le chevelu
violet fleur blanche
ciel
ara ou simple perroquet ? où est le paresseux ?
cactus tripode

vendredi 16 mars 2012

Préparation des cours et transports

coin de ciel bleu au milieu des nuages !
Voilà, 10 jours ont passé déjà. Les cours commencent d'ici à quatre jours et seul les deux premiers cours sont prêts... ça fait plaisir ! En discutant avec une autre professeure, celle-ci me dit que le flux tendu est monnaie courante donc il n'y a pas à s'inquiéter... on va dire que c'est pas forcément rassurant.
Ceci dit, on m'avait donné 25 heures de cours à dispenser, mais vu la préparation que cela nécessite (en sus de la langue), l'université a bien voulu m'annuler un cours de 4 heures (statistique II).. ouf, je respire un peu plus (au figuré, car la bronchite se fait de plus en plus présente : la plaie !).
Pour chaque premier cours, Marga nous avait conseiller à Enid et moi de tester le niveau des étudiants, ainsi cette semaine a surtout été consacrée à terminer les syllabus et préparer les pré-examens.

Coté transport, un blog entier ne serait pas suffisant pour tout d'écrire ! :D
La ville est emplie de taxis, bus, voitures, motos en tout genre, qui s'escriment à passer à coup de klaxons furtifs ou répétés selon l'humeur.
Les bus sont le moyen de transport le plus économique mais étant canalisés sur une voie en ville, ils ne sont pas très efficaces. A contrario pour les liaisons internes au pays, il n'y a pas mieux ! Un aller de Santo Domingo à Quito (120km) coûte 4$ tandis qu'un aller/retour maison-université en taxi coûte autant (lorsque l'on ne se fait pas enfler bien sûr :D) !
Dama de la noche - Cestrum nocturnum
C'est d'ailleurs l'une des premières choses sur lesquelles nous sommes vigilants. Comme partout, les prix spéciaux touristes existent également, et la course normalement à 2$ en journée et 2,5$ la nuit, nous est parfois proposé après une réflexion teinté du sourrire du joueur de poker à 3$ !
Enfin les motos offrent l'image la plus pitoresque de la cité. Un conducteur avec parfois un casque, une passagère sans casque, un enfant parfois deux entre les parents, parfois un enfant et un gros baluchon, et même une fois un nouveau né tétant sa mère tandis que le père conduisait tranquillou.
Bref, si vous râliez sur la conduite parisienne, marseillaise ou niçoise, venez, vous trouverez vos maîtres ! :)

Mais heureusement au milieu de tout ce brouhaha, la nuit, intervient l'apaisante fragrance d'une dame.

lundi 12 mars 2012

Premier week-end

Enid, Marga et Baloo
La première semaine touche à sa fin, les syllabus ne sont pas entièrement terminés mais qu'importe le premier week-end est là ! Rien de prévu vraiment si ce n'est un petit tour en ville afin de prendre la température, parcourir les trois grands axes du centre ville est-ouest : la avenidad del 3 de Julio (cantonización de Santo Domingo en 1967), la avenidad del 29 de May (parroquialización de Santo Domingo en 1861) et la avenidad de Quito qui se termine par la avenidad de Chone à l'ouest (avenue de l'université). Ainsi que les axes nord-sud composés par la avenidad de los Tsáchilas (menant au terminal terrestre) et la avenidad Ambato (où se trouve le marché de denrées de Santo Domingo).
Le dimanche, avec Enid, nous sommes invités à la maison des missionnaires pour y passer l'après-midi. Nous en profitons pour traverser la ville à pied et passer par le marché couvert du 29 mai. Quelle activité ! Le marché est composé d'un enchevêtrement de stands bigarrés qui au fil des années ont pris demeure sur ce qui fût l'une des artères de Santo Domingo. Actuellement, ni même à pied nous pouvons circuler à l'aise, on comprend pourquoi aucun véhicule ne traîne par ici le long des 2km de l'avenue ! Le centre ville me rappelle certains coté de Maputo bien que le marché n'est aucun équivalent, les cables qui court, les marchands à la sauvette, toute cette vie ont pour notre bonheur un petit goût Mozambicain.
les Andes depuis le terrain de foot de l'université
Une fois arrivée chez les missionnaires et le repas fini, nous profitons de cette merveilleuse météo pour sortir avec Marga les deux gardiens des lieux : King et Baloo, chacun pesant 50 bons kilos de muscles. La météo est encore aux crachins mais l'hiver s'intallant le temps devient de plus en plus instable : soleil de plomb le matin jusqu'à l'après-midi, puis tourmente parfois accompagnée de violents orages en début de soirée.
Avec toute cette huminidité, j'avoue que mes bronches d'ex-antibois n'ont pas fait long feu, et une bronchite se développe peu à peu... ahha au moins je ne ferais pas de fautes d'espagnol en commençant les cours aphone. [rectificatif au 8 avril, il se pourrait que ce soit une coqueluche chopée ou transmise à Newcastle juste avant de partir ; encore désolé Rémy :/]

samedi 10 mars 2012

Première semaine !

sortie de l'université vers la maison des missionnaires

Premiers jours à Santo Domingo de las Tsáchilas et à l'université PUCE ; tout y est nouveau et pour utiliser un euphemisme un peu enivrant.
Les premières personnes que je rencontre sont Graciela et Enid. Graciela est ma locatrice, une adorable docteuresse de l'université, qui m'héberge gracieusement pour ces 6 mois. Elle est Equatorienne et travaille à la PUCE depuis ses débuts voir même avant lorsque Mgr Emilio Stehle entrepris d'aider au développement de la ville alors nommée Santo Domingo de los Colorados. Enid est une jeune barcelonaise, arrivée le 3 mars, qui donnera des cours de littérature aux étudiants. Tout comme moi, c'est sa première véritable expérience d'enseignement : quel soulagement de savoir qu'on pourra s'épauler entre bleu du secteur !

Les trois premiers jours se passent à rencontrer les gens de l'université, être présenté, essayer d'avoir une vision claire des arcanes de la PUCE (qui est en réalité un ensemble d'universités en Equateur, et forme même en Amérique Latine le réseau PUCx). L'université PUCE est dérigé par les frères Jésuites mais la succursale de Santo Domingo l'est par les missionnaires Idente). Outre cette apprentissage "universitaire", Myriam la responsable des relations internationales (et donc ma responsable) à le plaisir (ou la charge :p) de me faire découvrir la ville. Santo Domingo se présente comme une ville assez étalée avec un centre ville concentré à l'intérieur de deux anneaux routiers. Durant cette escapade en voiture, une série de consignes pleuvent avec quelques exemples hauts en couleurs : première consigne, ne pas s'aventurer au delà de ces anneaux ; deuxième, ne pas arborer d'objets de valeurs au risque de se les faire voler (souvent à l'aide d'armes à feu) ; troisième,  s'aventurer dans le marché couvert sans sac (vol à la tire sinon), ...
bâtiment central de la PUCE
Par chance, un parc où l'on peut faire quelques activités physiques se situe à deux patés de maison, tandis qu'un centre commercial (genre américain) trône de l'autre coté, quasiment à l'entrée de la vieille ville.
Ma locatrice habite au sein de la mutualista Sebastián Bénalcazar (conquistador espagnol qui aida Francisco Pizarro à prendre Quito en 1534) laquelle se situe donc en bordure est de la ville (20 minutes à pied du centre et à une heure de l'université qui se trouve à l'opposé). Au sud de la ville, rien de particulier, tandis qu'au nord se situe le terminal terrestre (gare d'autobus) et le cimetière. Au nord-ouest, se trouve le jardín botanico puis à l'ouest el cerro Bombolí (petite montagnette en bordure du centre ville) ainsi que l'université.

Une fois ces premiers repères pris, il ne me restait plus qu'à préparer le plan des cours que je dispenserai aux étudiants à partir du 19 mars : les fameux syllabus ! Pour chaque matière, le professeur doit faire un plan des enseignements contenant les méthodes d'apprentissage, les exercices ou devoirs prévus, la notation, ... bref, un véritable calvaire fort utile !

mardi 6 mars 2012

Départ !!

Heureux anniversaire Laure !
Après un petit mois de préparation entre Toulouse, Paris et Lyon, le départ est prévu au samedi 3 mars à 7h00 du matin : direction Madrid, Atlanta puis Quito ! Couché à 1h (pour finir quelques banderoles), levé à 5h00, on croirait un jour ordinaire.. l'aube qui point, quelques voitures sur les grands axes routiers, et même un Vivi présent à Orly (la classe !).
Au moment d'enregistrer mes bagages, l'hotesse me prévient que pour voler jusqu'au Etats-Unis, je devrais être en possession d'un document spécial, l'ESTA. Comme je ne fais qu'un transfert à Atlanta, elle n'en est pas certaine et après avoir contacté 4 personnes il s'avère que je peux. Ouf, on termine l'enregistrement puis m'en vais en zone internationale où elle me rappelle car il y a un changement , l'ESTA est nécessaire selon une 5e personne (!). On le fait en urgence, mais peine perdue, la réponse n'arrivera qu'à 10h30, l'ensemble des billets est perdu. On peut dire que ça commence bien.
Après de multiples échanges avec la faculté, je réserve cette fois moi-même le billet : départ le lundi pour Madrid puis vol direct pour Quito.
Tout se passe pour le mieux cette fois et curiosité du voyage, malgré les 80% d'équatoriens du vol, les certainement 15% d'espagnols et 5% d'autres nationnalité, je suis assis à coté d'un français !
Après une dizaine d'heures de vol, arrivée à Quito en fin d'après-midi ! On ne peut descendre à Santo Domingo dès mon arrivée car la route est trop dangereuse de nuit ainsi avons-nous une soirée pour visiter le centre ville de Quito (patrimoine de l'humanité depuis 1978) et découvrir  à 2800m un peu "sa gueule d'atmosphère".

Basilica del voto nacional, Quito
On passe devant certains parcs connus de Quito, le palais présidentiel, la Cathédrale, le monastère des Franciscains (bâtit sur un ancien palais Incas) et beaucoup d'autres endroits et recoins que nous apercevons qu'à peine. En photo la "Basilica del voto nacional" cette nuit.
Le lendemain nous arrivons à Santo Domingo de las Tsáchilas grâce à un pilote qui plierait Schumacher au départ arrêté en arrivant qu'une petite heure et demi après (au lieu des 3h habituelles). Après toutes ces péripéthies, quelle plaisir d'être enfin à destination.

vendredi 2 mars 2012

¿Porque profe? ¿Porque Ecuador?

l'équipe RHU avec les jeunes de San Ignacio de Velasco (Bolivia)
Pourquoi profe ?
pour ceux qui me connaissent, la réponse est naturelle: j'ai toujours aimé apprendre et partager. Ainsi la transmission de savoir couvre ces deux souhaits.

Et pourquoi l'Ecuador maintenant ?
Et pourquoi pas ? répondrons-nous..
Pour ceux qui ne connaissent pas l'histoire, tout à commencer à Barcelone durant mon double diplôme (voir même bien avant, jeune  à l'écoute de Felipe !). J'y ai rencontré mon ami Dino qui est Bolivien et qui m'a mis en contact avec de superbes personnes : les missionnaires Idente. De là, nous sommes partis avec Baptiste, Lucia, Rocio, Oscar, Diego, et José Maria à la rencontre de jeunes Boliviens.

Le temps passa, mais les souvenirs restaient forts ancrés. Les contacts certes éparses, continuaient, principalement avec José Maria et Marga (une autre missionaire Idente de Barcelone, qui depuis fin 2006, a quitté sa ville de coeur pour s'occuper de l'université pontificat de Santo Domingo de los Tsáchilas).

Ainsi fin 2011, mon travail à Antibes me pesant moralement j'ai démissionné et au détour d'un mail dit à Marga que j'étais libre jusqu'à fin août 2012. Un mois plus tard, elle me proposa un poste pour six mois en tant que professeur de physique, de statistique et de théâtre à l'université de la PUCE à Santo Domingo de los Tsáchilas :  BANCO !

Ni une, ni deux, ma décision est prise. De nombreux défis resteront à relever, comme celui de la langue, comme celui d'enseigner à une classe complète, mais la vie n'est-elle pas une succession de réussites ou d'échecs qui nous font avancer ?

Ainsi est-ce... et l'impatience se mêle à l'appréhension d'ici le décollage le 3 mars !

jeudi 1 mars 2012

Intro p'tit blog

¡Hola!
voilà un petit blog pour suivre pas à pas les tribulations du gégé perdu en Ecuador.
J'essayerai d'y mettre les anecdotes, la vie en général et mes pensées du moment.
Ah j'oubliai une chose, le blog n'est pas là pour vous empêcher l'envoi de merveilleux emails ! :D
J'espère que ça vous plaira
à bientôt !
GG